Florence PardoMardi 17 novembre 2015 – Atteinte de rétinite pigmentaire, Florence Pardo a graduellement perdue la vue. Impliquée dans le milieu communautaire, présentement pour l’Action des femmes handicapées, cette femme engagée et passionnée revient aujourd’hui sur son parcours, de Haïti jusqu’à Montréal.

«Quand j’étais enfant, avant d’obtenir un diagnostic, un prof m’a demandé de jouer au badminton. Il ne croyait pas que j’avais un problème de vision. Il m’a vu jouer, et là il m’a cru!»

Pour elle, qui a gardé un certain temps une vision fonctionnelle, la vue est «un outil important» de la société, parmi d’autres. «La vie d’une personne voyante et celle d’une non-voyante ne sont pas si différentes. Ce n’est pas un problème d’identité. C’est un problème lié aux obstacles créées par notre environnement.»

Florence Pardo revient également sur son apprentissage du braille, qui lui permettait d’avoir accès à une lecture moins passive: « J’avais tellement hâte de lire le braille, j’ai toujours voulu être capable de faire l’acte de lire, et pas seulement me contenter d’écouter un livre audio».

Diffusion : mardi 12h
Rediffusions : mardi 16h, samedi 18h, dimanche 13h
Recherche : Anne-Laure Jeanson

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