Des livres plein les oreilles Faire face, trouver refuge : des mots pour traverser l’épreuve

Dans cet épisode de Des livres plein les oreilles, Clotilde Seille ouvre le bal avec le tout récent prix Goncourt 2025, La maison vide de Laurent Mauvignier, porté avec intensité par la voix de Denis Podalydès. Un roman dense, déjà disponible en version audio, qui s’impose comme une entrée en matière puissante.

Clotilde nous entraîne ensuite vers un thème difficile, mais traité avec délicatesse : le cancer. Non pas pour alourdir, mais pour offrir des mots qui accompagnent, qui apaisent, qui éclairent.

On y croise d’abord Sophie Reis, qui lit elle-même Un cancer en cadeau, un témoignage lucide et courageux. Puis la voix chaleureuse de Christophe André, d’abord dans le balado Les lueurs, puis dans Méditer jour après jour, où il guide l’écoute vers un peu de répit intérieur.

Enfin, Josée Blanchette et son titre aussi mordant que juste, Je ne sais pas pondre l’œuf, mais je sais quand il est pourri, interprété par Dominique Petin, viennent clôturer cette première partie avec un regard sensible et sans compromis.

La deuxième partie nous transporte vers les paysages littéraires d’Emmanuel Carrère, avec Kolkhoze, lu par Denis Podalydès. Une immersion audio où se retrouvent tension, rythme et finesse d’écriture.

Clotilde termine l’émission avec deux nouveautés d’ici :

Les Disgracieuses de Claudia Larochelle, lu par l’autrice elle-même ; et Baignades d’Andrée A. Michaud, interprété par Ève Duranceau.

Deux voix, deux univers, deux façons d’explorer les zones fragiles et lumineuses de la condition humaine.

Un épisode dense, humain, vibrant — où chaque lecture devient un espace de souffle, un lieu pour réfléchir, ressentir et, peut-être, se réconforter.

Animation et recherche : Clotilde Seille
Mise en ondes : Mathieu Tessier